*Disclaimer: il ne s’agit (malheureusement pour moi) pas d’un article sponsorisé. Je ne suis pas là pour leur faire de la publicité, mais je ne suis pas là pour être neutre non plus. Je partage mon avis sur Packet.net, qui est sans doute différent du vôtre.*

Packet.net est un hébergeur de serveurs dédiés qui propose des instances à l’heure, un peu comme DigitalOcean. Il n’y a pas d’engagement ni de frais d’installation. La différence avec des serveurs Cloud traditionnels : l’hôte n’est pas hypervisé (avec KVM ou OpenVZ, par exemple).

Leur offre se veut premium, donc les ressources sont garanties “par utilisateur” et dans les faits il n’y a qu’un utilisateur par machine. De plus, le disque est dédié, et monté directement : pas de fichier image bizarre, et donc pas de perte de performances. D’un point de vue sécurité, c’est bien aussi : si un utilisateur s’échappe de sa boîte, il sera tout de même seul … dommage pour lui.

Ils proposent plusieurs types de serveurs, allant de $0.05 à $1.75 par heure, entre 8 et 256 Go de ram et des SSD. Le minimum lorsque l’on veut vendre de la qualité ! :-)

Ils sont hébergés dans plusieurs DataCenters, à Amsterdam, au Japon, et aux États-Unis.

La semaine du 15 décembre, leurs offres étaient gratuites au Japon, j’ai donc pu tester toutes les gammes \o/ En un mot : je ne suis pas déçu, ce qu’ils fournissent correspond bien à ce qui est indiqué sur le site … et les 256ms entre le Japon et la France sont très désagréables, mais le réseau a l’air de tenir la route.


Si vous veniez pour des benchmarks avec des valeurs, vous pouvez repartir. Je n’ai pas pensé à récupérer des valeurs, j’étais trop occupé à monter mon GlusterFS et Docker Machine et RancherOS et … bref, j’avais mieux à faire.

Ce que j’ai aimé :)

Dans le désordre :

  • Concept original, et paiement à l’heure idéal pour développer/tester/monter en charge …
  • La puiiiissaance \o/
  • Support très, très réactif
  • Possibilité de définir un serveur comme “Serveur BGP”, d’utiliser ses propres ranges d’ip … (je n’ai pas encore essayé, mais j’adore déjà)
  • C’était gratuit :D
  • Support de la double authentification par code / SMS
  • Le mode rescue qui passe par une IP différente, évite d’écraser sa fingerprint
  • Le mot de passe root est stocké pendant 24 heures après installation, pratique à la première installation si on met une mauvaise clé SSH (oops)
  • Block Storage accessible depuis les serveurs (non disponible dans tous les datacenters)
  • Leurs serveurs sont équipés de TPM (Trusted Platform Module), parfait pour vos besoins cryptographiques … ou même pour jouer avec Tectonic.
  • Distributions Linux relativement à jour
  • Compatibilité avec cloud-init : possibilité de définir un script lancé à l’installation

Ce que je n’ai pas aimé :(

  • La bêta n’est pas gratuite à vie :(
  • Quelques installations qui ont échoué, je ne sais toujours pas pourquoi
  • Le “SOS SSH” qui n’a pas fonctionné - zone en bêta, donc peut-être normal
  • Des bugs sur leur site, les mêmes que sur tous les sites One Page Application.
  • Impossibilité de réinstaller un serveur
  • Le traffic sortant est payant - comme partout sauf en France, en fait

Le site web

Le site contient le strict nécessaire - et c’est très bien comme ça. L’inscription est sujette à une validation manuelle, et il faut valider son adresse mail ainsi que son numéro de téléphone.

Il y a une API (que je n’ai pas testé), et Packet.net est inclus de base dans l’interface RancherOS. La classe !

Une image vaut cent mots ? Parfait !

Vue globale des serveurs

Dernières actions sur un serveur

Informations d’un serveur

Commander des serveurs Cliquer sur le bouton + ajoute un chiffre après le nom du serveur <3


Commander un stockage de blocs

Bon puisque vous avez été sages, je vous donne tout de même un benchmark de leurs serveurs Type 0 : ServerScope.io - Benchmark Packet.net.

Si vous souhaitez découvrir Packet.net, je vous invite à utiliser le code de Tectonic pour avoir $50 offerts. Voilà c’est tout pour cet article.


Source de l’image du nuage : Clouds de Doug Brown, sur Flickr.